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congres ps - Page 4

  • Le Parisien - Présidence du Parti socialiste : l'idée d'un débat télévisé fait débat

    Quatre candidats se disputeront la direction, début avril, du Parti socialiste. Pour se départager, certains militent pour la tenue d’une confrontation télévisée… quand d’autres sont plus tièdes.

    Depuis quelques jours, ça discute ferme dans les couloirs du PS sur la confrontation qui doit être organisée entre Luc Carvounas, Olivier Faure, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel, les quatre candidats au poste de premier secrétaire, en vue du congrès prévu les 7 et 8 avril. Plusieurs médias audiovisuels ont démarché la direction provisoire des socialistes pour organiser cet événement.

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  • Le Monde - Elle est comme ça… Delphine Batho

    A 44 ans, l’ancienne ministre de l’écologie n’a pas réussi à se présenter pour le poste de première secrétaire du Parti socialiste. Moitié moitié Haroun Tazieff à l’assaut d’un volcan agonisant, moitié héritière de Mitterrand, va-t-elle arriver à se faire une place au sein du PS ?

    Il y a longtemps, en 2014, Delphine Batho a écrit : « Je suis une “méga-enquiquineuse”. » On suppose que la députée socialiste a voulu rester polie. Dans un livre intitulé Insoumise (Grasset, 2014), publié après son limogeage du gouvernement Ayrault – elle avait critiqué la modestie du budget de son ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie –, elle se décrivait comme un roc de lin blanc et de probité candide face aux lobbys qui l’assaillaient de toutes parts. Solitaire, forcément ; héroïque, ça va de soi.
     
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  • Le Vent se lève - Emmanuel Maurel : « Macron est la queue de comète du cycle néolibéral finissant »

    Député européen, animateur de la gauche du Parti Socialiste, et désormais candidat à la tête du PS, Emmanuel Maurel nous livre ses déceptions, ses espoirs et ses ambitions pour la social-démocratie. Avant de prendre d’assaut la rue de Solférino – avant qu’elle ne déménage -, Emmanuel Maurel revient sur les causes de l’échec de Benoît Hamon, sur l’état de la social-démocratie en Europe ainsi que sur les raisons qui l’ont poussé à présenter sa candidature à la tête du PS. Analysant la succès de Macron, il défend une large unité de ce qu’il appelle la gauche pour croiser le fer avec le Président de la République.

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  • Fondation Jean Jaurès, Rémi Lefebvre - Après la défaite. Analyse critique de la rénovation au Parti socialiste (2002-2007-2017)

    2002, 2007, 2017 : le Parti socialiste a subi trois grandes défaites ces quinze dernières années. À chaque fois, le même diagnostic. À chaque fois, la même réponse, qui tient en un mot : rénovation. En 2002 et 2007, les dirigeants socialistes ont donné le change sans changer la donne : le changement annoncé n’a pas été pas au rendez-vous. Qu’en sera-t-il en 2018, où la refondation a remplacé la rénovation ? Le parti dépassera-t-il l’incantation alors que son existence même est désormais en jeu ? Rémi Lefebvre propose ici une analyse critique des discours de l’organisation sur ses défaites.

    Le Parti socialiste a essuyé en avril et juin 2017 une double défaite historique. Le candidat socialiste Benoît Hamon est arrivé en sixième position à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, avec 6,36 % des suffrages exprimés. À l’issue des élections législatives, le groupe parlementaire socialiste, rebaptisé Nouvelle Gauche, a atteint un étiage historique, passant de 284 à 31 députés. Les conséquences de la défaite sont immédiates et tangibles. Le 19 septembre, l’annonce est faite de la vente du siège de Solférino. 

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  • Rachid Temal : « Après le Congrès, le PS pourra de nouveau rassembler »

  • TV5monde - PS: Faure veut en finir avec la primaire ouverte

    Olivier Faure entend, s'il prend la tête du PS, en finir avec la primaire ouverte pour désigner le candidat du parti à la présidentielle, en restreignant le corps électoral à ceux qui auront pris part à la construction du projet du PS d'ici-là.

    "Je souhaite que le corps électoral, que ceux qui participent au vote des primaires, ce soit ceux qui pendant trois ans auront accompagné la reconstruction de la gauche", a affirmé dimanche à Pantin (Seine-Saint-Denis) le président du groupe PS à l'Assemblée, au lendemain du lancement de la campagne pour le poste de premier secrétaire.

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  • L'actualité des socialistes du 19 au 27 janvier (Mise à jour)

    DERNIERE HEURE

    Le JDD - Carvounas, Faure, Le Foll, Maurel… Qui sera le prochain patron du PS?

    Quatre hommes - Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel - sont officiellement candidats au poste de premier secrétaire du PS, Julien Dray n'ayant finalement pas présenté de candidature et celle de Delphine Batho ayant été rejetée.

    Le Monde - Congrès du PS : quatre hommes en lice, le texte de Delphine Batho recalé

    Quatre hommes brigueront la tête du Parti socialiste lors du 78e congrès : Emmanuel Maurel, Luc Carvounas, Olivier Faure et Stéphane Le Foll.

    Pas de surprise. Le Conseil national (CN) du Parti socialiste (PS), réuni à Paris samedi 27 janvier, a validé quatre textes d’orientation dans le cadre de son 78e congrès qui devra désigner le nouveau premier secrétaire. Il s’agit de ceux de Luc Carvounas (« Un progrès partagé pour faire gagner la gauche ») ; de Stéphane Le Foll (« Cher.e.s camarades ») ; d’Olivier Faure (« Socialistes, le chemin de la renaissance ») et celui d’Emmanuel Maurel (« L’Union et l’espoir »).

    Libé - Au PS, quatre hommes, un baron et un contre-congrès

    Un samedi après-midi à deux ambiances. La première sans suspense : comme prévu, Luc Carvounas, Stéphane Le Foll, Olivier Faure et Emmanuel Maurel postulent officiellement au poste de premier secrétaire du PS. Quatre hommes. Ils étaient présents lors du conseil national du parti à la Maison de la chimie, à Paris. La direction a validé leur dossier. Face à la presse, les uns et les autres ont étalé leurs forces. Une manière de se tester avant de partir en campagne, pour présenter leur programme aux militants, enfin ceux qui restent, à travers le pays.

    Le Figaro - Quatre candidats pour diriger le Parti socialiste

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, aura face à lui l'ex-ministre Stéphane Le Foll, le député Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche.

    Quatre hommes en lice pour un parti en miettes. Le Parti socialiste, rassemblé samedi pour un conseil national, a lancé le top départ de son congrès qui aboutira les 7 et 8 avril prochains par l'installation d'un nouveau premier secrétaire. Tous les postulants se sont rendus à la maison de la Chimie (VIIe arrondissement) pour y déposer leur texte d'orientation (ex-motion).

    Libé - Quatre candidats pour prendre la tête d’un PS à la dérive

    Quatre hommes -Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel- vont être déclarés officiellement candidats samedi pour briguer la tête du PS et tenter de lui redonner vie après les débâcles électorales de 2017....

    En tout état de cause, l’aile gauche apparaît très divisée, entre Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, son représentant naturel.

    Chantre de l’union de la gauche, l’un des rares députés à ne pas avoir voté la confiance au gouvernement en juillet, M. Carvounas a obtenu samedi matin le soutien des amis de Benoît Hamon restés au PS, selon le député Régis Juanico.

    LA SOCIAL-DEMOCRATIE

    La Tribune - La social-démocratie est morte, vive la social-démocratie ! Par Gazier Bernard et Günther Schmid

    Donnée pour morte à de multiples reprises, la social-démocratie a toujours su rebondir. Elle peut le faire à nouveau en 2018, si et seulement si elle actualise ses idéaux. Par Gazier Bernard, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Günther Schmid, Freie Universität Berlin

    L'horizon de l'Union européenne est de plus en plus celui de la déréglementation, des coalitions de centre-droit ou de droite et du repli nationaliste. Selon de nombreux observateurs, la social-démocratie (SD) serait obsolète et condamnée en Europe. Mais on le disait déjà dans les années 1980... La SD subit des enterrements périodiques d'où elle renaît. Il s'agit d'une exigence centenaire, celle de la conception généralisée de la démocratie, l'étendant au-delà des citoyens et des électeurs, vers les travailleurs, les entreprises et les municipalités.

     

    POST-CAPITALISME

    OFCE - Y aura-t-il un post-capitalisme? par Branko Milanovic

    À propos du livre de Paul Mason, « Postcapitalism: A Guide to our Future », Editions Allen Lane, 2015.  

    C’est un livre immensément ambitieux. En moins de 300 pages, Paul Mason explique non seulement les 300 dernières années du capitalisme et les efforts pour le remplacer par un autre système (le socialisme), mais montre comment il sera éventuellement transformé et propose un ensemble de politiques pour aider à cette transformation. De plus, il ne s’agit pas d’un livre superficiel – qui pourrait sembler au premier abord opposer l’énormité du matériel couvert et la taille relativement mince du volume. Il ne faut pas non plus être distrait par le style folklorique utilisé par Mason. Le style peut être journalistique, mais les questions posées, la qualité de la discussion et les objectifs du livre sont de premier ordre.

    COMPLOTISME

    Le Monde - TV – « Complotisme, les alibis de la terreur »

    A voir aussi ce soir. Un documentaire éclairant sur la façon dont le djihadisme utilise et nourrit les thèses complotistes pour justifier la terreur

    Rudy Reichstadt est sur tous les fronts. Membre de l’Observatoire des radicalités politiques à la fondation Jean Jaurès, le politologue anime depuis 2007 le site Conspirary Watch. où il passe aux cribles, pour mieux les démonter, les théories du complot. Ce soir, c’est sur France 3, qu’il poursuit ce combat, en cosignant avec Georges Benayoun, auteur notamment de L’Assassinat d’Ilan Halimi (2014), un documentaire éclairant sur la façon dont le djihadisme utilise et nourrit les thèses complotistes pour justifier la terreur.
     
     
    INEGALITES
     

    Ce matin, Oxfam a fait la une des médias avec un chiffre choc : 82 % des richesses créées l’an dernier ont profité au 1 % les plus riches,  alors que les plus pauvres n’ont eu que des miettes (pour en savoir plus sur ces chiffres, rendez-vous ici). 

    Face à l’indignation que suscite cette crise des inégalités, les entreprises et responsables politiques se trouvent à la croisée des chemins. Des solutions existent pour rééquilibrer la balance entre les 99 % et les 1 %.  

    C’est fort de ce constat que ce matin, des militant-e-s d’Oxfam se sont mobilisé-e-s à Paris, avec un mot d’ordre : combattre les inégalités pour vaincre la pauvreté.

    Observatoire des inégalités - Les inégalités entre les femmes et les hommes en Europe

    Les inégalités entre les femmes et les hommes se réduisent en Europe, mais l’égalité est encore loin d’être atteinte dans de nombreux domaines, et les situations sont très contrastées d’un pays à l’autre. Certains sujets, comme la santé ou l’éducation, avantagent toutefois les femmes. Le tour de la question, par Valérie Schneider de l’Observatoire des inégalités.

    Oxfam lance sa campagne « Combattre les inégalités, vaincre la pauvreté »

    Davos 2018 : Les 1 % les plus riches ont empoché 82 % des richesses créées l’an dernier, la moitié la plus pauvre du monde n’en voit qu’une miette

    Des richesses engendrées l’année dernière, 82 % ont profité aux 1 % les plus riches de la population mondiale, alors que les 3,7 milliards de personnes qui forment la moitié la plus pauvre de la planète n’en ont rien vu. C’est ce que révèle le nouveau rapport d’Oxfam, « Partager la richesse avec celles et ceux qui la créent », publié aujourd’hui, à la veille du Forum économique mondial qui rassemblera le gotha du monde politique et des affaires à Davos, en Suisse.

    Observatoire des inégalités - Impôts et prestations sociales réduisent les inégalités de revenus de moitié

    Impôts et prestations sociales réduisent nettement les inégalités de niveau de vie entre les plus riches et les plus pauvres. La redistribution fonctionne en France, mais les écarts sont considérables à l’origine. L’analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités.

    FINANCE SOLIDAIRE

    The Conversation - Au temps de l’argent roi, où en est la finance solidaire en France ?

    Qu’est-ce que la finance solidaire ?

    L’objectif de cette finance est donc d’allouer des capitaux et financer directement des entreprises engagées notamment dans l’amélioration des conditions sociales et la transition écologique. Les objectifs d’impact sont surtout situés sur les enjeux de l’emploi (lutte contre le chômage), du logement, des énergies renouvelables et de l’agriculture biologique voire du développement entrepreneurial des pays sous-développés du Sud…

     
    JEAN GADREY
     
     
    Liste totalement subjective que chacun.e peut compléter ou contester. Mes billets sur le risque de krach financier ou sur le climat ayant pu en déprimer certain.e .s, je voudrais me racheter un peu en débutant l’année 2018 par quelques très bonnes nouvelles récentes, façon de vous adresser mes vœux.

    PS

    France Info - Emmanuel Maurel, eurodéputé et candidat à la tête du PS : "Rien de ce qui est à gauche ne nous est étranger"

    Le socialiste Emmanuel Maurel était l'invité de "L'Interview J-1", jeudi, à la veille clôture des candidatures pour le poste de premier secrétaire du Parti socialiste.

    Europe 1 - Le débat d’Europe Soir – Frédéric Taddeï – Le Parti Socialiste peut-il encore nous étonner ?

    Avec : Eric BENZEKRI, Scénariste de la série Baron noir ; Gaël BRUSTIER, Politologue......

    Europe 1 - Congrès du PS : une dernière ligne droite sous haute tension

    Les candidats au poste de premier secrétaire ont jusqu’au 27 janvier pour déposer leur motion et satisfaire aux nouvelles règles de parrainage. Malgré l’état du parti, la bataille est déjà âpre. 

    Un congrès du PS, c’est souvent une lutte des egos et des ambitions. Et les débâcles électorales de 2017, qui ont laissé le parti en miettes, l’on contraint à vendre son siège historique rue de Solférino et le placent quasiment en état de mort clinique, n’ont pas changé la donne pour le rendez-vous de 2018. Pas moins de cinq candidats - six si Julien Dray se décide à y aller - se sont fait connaître. Mais les règles de parrainage ont changé, et tous ne pourront peut-être pas s’aligner avant la date limite du 27 janvier. En attendant, et malgré un processus qui s’annonce long, et peut-être douloureux, la bataille a déjà commencé.

    L'Obs - Congrès du PS : "Et si on exigeait la clarté, la lucidité et des idées neuves ?"

    TRIBUNE. A l'aile gauche du PS, les amis de Benoît Hamon appellent à dresser l'inventaire du quinquennat Hollande et à s'appuyer sur l'enthousiasme qui s'est levé lors de la primaire.

    Si Benoît Hamon a quitté le PS, ce n'est pas le cas de tous ses amis. Régis Juanico, membre de la direction provisoire du PS, Mathieu Hanotin, coordinateur de la campagne présidentielle, et une dizaine de parlementaires ou anciens parlementaires socialistes veulent peser sur le congrès socialiste. Dans le texte que nous publions ci-dessous, ils réclament "un inventaire de la pratique du pouvoir par la gauche, tout particulièrement du dernier quinquennat", tout en marquant une opposition résolue à la politique d'Emmanuel Macron.

    A quelques jours de la clôture des candidatures, ils ne disent pas à ce stade quel sera leur choix. Soutenir Emmanuel Maurel, candidat de l'aile gauche ? Ou bien Luc Carvounas, ancien lieutenant de Manuel Valls devenu l'avocat de la réconciliation de la gauche ? Ils feront savoir leur décision samedi.

    France Inter , Le PS se cherche un chef

    Avec Olivier Faure, le président du groupe socialiste à l’Assemblée qui fait figure de favori.

    Ancien hollandais mais compatible avec la gauche d’un PS qui, de toute façon, n’a plus de boussole. Au-delà de la compétition, c’est bien la pertinence de l’existence du PS qui est en jeu. Où en est-il aujourd’hui ? Son encéphalogramme idéologique est plat, mais au jour le jour, le PS gère toujours les plus grandes villes dont la capitale, 5 des 12 régions et de nombreux départements. Et ses élus locaux sont plutôt appréciés.

    Slate - Peut-on vraiment sauver le PS? par Olivier Biffaud

    Le nom du ou de la nouvelle première secrétaire du parti socialiste sera connu le 29 mars. Une lourde tâche l'attend: sauver le navire socialiste d'un naufrage définitif et tenter de le remettre à flot.

    Une femme –Delphine Batho– et quatre hommes –Luc Carvounas, Olivier Faure, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel, par ordre alphabétique– sont actuellement en lice pour engager, dès l'élection du nouveau premier secrétaire du Parti socialiste le 29 mars prochain, le sauvetage de l'année!

    Slate, Gaël Brustier - Le Parti socialiste ne connaîtra pas un nouvel Épinay (à moins que…)

    Avec Delphine Batho, ils sont maintenant cinq à vouloir relever le PS. On imagine que dans la tête de chaque candidat au poste de premier secrétaire trotte le souvenir du congrès d'Épinay, charriant nostalgie, fantasmes et espérances…

    En 1971, longtemps après l’arrivée de De Gaulle au pouvoir en 1958, naquit le PS d’Epinay dirigé par François Mitterrand. L’Union de la gauche puis la conquête du pouvoir en 1981 apparaissent désormais comme un âge d’or. On en est si loin...

    L'Obs - Le Parti socialiste est-il "une mafia", comme le dit Delphine Batho ?

    Pour le politologue Frédéric Sawicki, le fonctionnement du PS évoque "dans certains cas un fonctionnement clanique ou féodal". Interview.

    Frédéric Sawicki est politologue, spécialiste du Parti socialiste et des pratiques militantes. Il est professeur de science politique à l'Université Paris I-Panthéon-Sorbonne.

    Libé - A Lille, Martine Aubry soutient Faure et charge Macron

    La maire de Lille a annoncé ce jeudi, lors de ses vœux à la presse, qu'elle apportait son soutien au chef des socialistes à l'Assemblée pour prendre la tête du parti. Et profité de l'occasion pour critiquer la politique migratoire de l'Elysée.

    Ce sera Olivier Faure. Martine Aubry a annoncé son soutien officiel à celui qui a été son conseiller lorsqu’elle était ministre de l’Emploi et de la Solidarité, dans le gouvernement Jospin.

    Le Monde - Un ancien membre de la campagne de Benoît Hamon mis en examen pour viol

    Placé en garde à vue mardi, Gilbert Cuzou est visé par cinq plaintes de militantes du PS qui ont participé à la campagne présidentielle de Benoît Hamon.

  • CN DU PARTI SOCIALISTE 27 JANVIER 2018 Discours d’Emmanuel MAUREL L’union et l’espoir

    Rien n’est perdu. Rien n’est perdu à condition de savoir d’où l’on vient. À condition de savoir qui l’on est. À condition de savoir ce que nous voulons.

    Hors de la clarté point de salut ! On ne reconstruira rien sur les sables mouvants de l’ambiguïté. Le clair obscur c’est magnifique en peinture. En politique, surtout dans les périodes troublées, c’est inapproprié, voire incompréhensible.

    De la clarté donc, et cela va de soi, de l’humilité.

    La clarté dans la camaraderie, c’est, je crois, une condition indispensable à la réussite de ce Congrès. Condition nécessaire, mais non suffisante. Je crois que nous nous réconcilierons avec nous-mêmes, et que nous intéresserons peut-être les Français, si nous donnons le sentiment d’avoir un tant soit peu compris pourquoi nous en sommes arrivés là. Ce n’est pas joué d’avance, tant nous avons l’habitude, depuis quelques années, de préférer le déni ou l’esquive à l’exercice de la raison critique.

    Ce que personne ne peut nier en revanche, c’est qu’il y a cinq ans nous avions tout, et qu’aujourd’hui nous flirtons avec la marginalité électorale. Comment en sommes-nous arrivés là ?

    Il y a bien sûr le quinquennat qui vient de s’écouler et qui, à bien des égards, nous a rendus profondément méconnaissables. Projet sur la Déchéance, loi Travail, Pacte de responsabilité : les nôtres ne nous ont pas reconnus. Et nous-mêmes, si j’en juge aux déclarations des uns et des autres aujourd’hui, avons eu du mal à nous reconnaître.

    Il y a notre pratique du pouvoir qui, faute de s’émanciper de la pratique présidentialiste de nos institutions, a conduit à des incompréhensions, un dialogue de sourd, un dysfonctionnement général.

    Il y a une campagne électorale marquée par le spectacle navrant des trahisons, puis, aux législatives, par une effarante confusion.

    Il y a enfin la crise structurelle de la social-démocratie européenne, qui confrontée à la dynamique du capitalisme, à la société de l’accélération, à la révolution numérique, ne peut plus en revenir aux solutions traditionnelles qui étaient les siennes dans le cadre de l’Etat-Nation, mais qui n’a pas été assez hardie, assez courageuse, pour essayer d’en imaginer de nouvelles dans le cadre qui est pourtant le plus pertinent, celui de l’Union européenne.

    La situation allemande est là pour nous le rappeler. Le courant socialiste hésite aujourd’hui entre deux stratégies. Je ne caricature pas ce qui se passe en Allemagne. Je ne méconnais ni les contraintes, ni les menaces qui naîtraient de nouvelles élections. Mais je sais le risque que fait courir l’impression d’indifférenciation entre la droite et gauche : celui de faire monter l’extrême droite, et d’abandonner notre base sociale au populisme et à la xénophobie.

    Les grandes coalitions ne réussissent pas aux socialistes. Surtout quand ils ont le choix, comme ce fut le cas du SPD de Schröder, qui préféra gouverner avec Merkel plutôt que s’allier avec les Verts et Die Linke, installant pour longtemps la Chancelière et l’ordoliberalisme à la tête de l’Allemagne. Les théoriciens des gauches irréconciliables, des deux côtés du Rhin, nous condamnent à la défaite piteuse.

    Je peux témoigner, depuis ma place de député européen, que la grande coalition ne réussit pas non plus aux sociaux-démocrates au Parlement de Strasbourg. A trop chercher le compromis à priori avec la droite, à trop vouloir composer avec ceux pour qui l’Europe est avant tout un grand marché régi par les seules lois de la concurrence et du profit, on aboutit trop souvent à des textes fades, qui nous obligent sans cesse à revoir nos objectifs à la baisse.

    Il y a une partie de la famille sociale-démocrate qui rêve désormais à voix haute d’un scénario macronien de « dépassement des clivages », histoire de mettre en œuvre la politique du cercle de la raison libérale.

    L’heure de la grande explication au sein du PSE est venue, et ce sujet sera aussi au cœur de notre congrès.

    Quinquennat décevant, pratique du pouvoir inappropriée, crise de la social démocratie européenne.

    Mais il y a aussi notre incapacité collective à changer, à nous moderniser, et cela depuis près de deux décennies. Aussi bien dans notre fonctionnement, dans nos procédures internes que dans notre façon de penser et de travailler ensemble. Nous avons trop souvent confondu la synthèse – qui suppose le respect des textes et des débats doctrinaux, les analyses fines, l’attention aux faits – avec les arrangements sur un coin de table au sortir d’un congrès.

    Et puis surtout, nous n’avons pas été suffisamment vigilants face à l’offensive culturelle menée par les idéologues du néolibéralisme qui, eux, ont toujours pris la vie de l’esprit au sérieux ; qui faute de combattants, parviennent à imposer leur grille de lecture du monde et leur vocabulaire. Le travail devient un coût, les usagers des clients, les cotisations des charges, l’action politique se dilue dans la gouvernance.

    Cette trop grande porosité à l’air du temps, à ce que nous appelions jadis l’idéologie dominante, a conduit certains d’entre nous à rejoindre les rangs de ceux qui se croient modernes parce que le monde les change plus qu’ils ne changent le monde. Qui pensent malin de trianguler, c’est à dire de braconner sur les terres de la droite, et qui singent Tony Blair avec vingt ans de retard.

    On nous dit que le monde a changé. Oui, le monde a changé ! Mais de ce changement, on ne retient trop souvent que ce qui ressort de la dynamique nouvelle et apparemment irrépressible du capitalisme, alors qu’il faudrait surtout observer la gravité des crises qu’elle engendre et la vigueur des mouvements de contestation qu’elle suscite. Une vigueur parfois désordonnée, mais qui constitue un puissant carburant pour ceux qui n’ont pas renoncé à lui donner un débouché politique concret.

    Oui, le monde a changé, et la gauche moderne c’est celle qui se nourrit et s’inspire des luttes nouvelles qui s’organisent, souvent d’ailleurs au niveau mondial, et qui épouse la cause écologique sous toutes ces formes, dénonce les risques des méga accords commerciaux, se mobilise contre l’évasion fiscale, contre l’invasion publicitaire et contre l’uniformité culturelle. Autant de combats qui sont des points d’appui importants, et qui remettent en scène la confrontation séculaire entre la multitude et les possédants.

    Voilà des exemples inspirants pour nous. Mais on peut même aller moins loin. Le paradoxe c’est que localement nous sommes moins timorés et plus imaginatifs que lorsque nous exerçons le pouvoir d’Etat.

    Aujourd’hui, les collectivités locales socialistes expérimentent les circuits courts et le produire local, les territoires zéro chômeur, le revenu de base, et bien d’autres choses encore : autant de résistances à la société de marché !

    Pour reprendre la distinction célèbre de Lionel Jospin, il nous revient de contrarier l’emprise progressive de

    la société de marché et sa volonté de marchandiser le monde et les hommes jusque dans leur vie personnelle. Le combat le plus emblématique est celui contre les GAFA, qui nous enferment dans des algorithmes et nous font travailler gratuitement en exploitant nos données personnelles.

    Ne rien abandonner de nos fondamentaux, se nourrir des luttes nouvelles, voilà la voie que nous devons emprunter pour redevenir le cœur battant de la gauche française.

    C’est cette voie que je propose dans la motion dont j’ai l’honneur d’être le premier signataire et qui s’appuie aujourd’hui sur le soutien de plus de 1000 militants présents dans tous les départements.

    Un rassemblement large, opéré au vu de tous, dépassant les querelles d’antan, pour tourner la page et jeter les bases du socialisme des temps nouveaux.

    Une synthèse nouvelle, une synthèse de travail, une synthèse offensive.

    Pour un socialisme à la hauteur des défis que nous lancent l’explosion des inégalités, les menaces du changement climatique, les conséquences ambivalentes de la révolution numérique sur nos libertés et sur le travail, la mise en mouvement des peuples du Sud par la misère, la guerre, la désertification.

    Un socialisme qui se situe clairement dans l’opposition à l’illusion progressiste que représente Emmanuel Macron, une opposition sans adjectif. Responsable, constructif, pourquoi avoir besoin de le préciser? Nous ne l’avons jamais fait face à la droite. Or il n’y a plus que les complaisants et les naïfs qui prêtent encore à Macron et Philippe une fibre sociale démocrate.

    Un socialisme qui se donne pour objectif prioritaire de renouer du corps central de la société (les ouvriers et les employés, du public et du privé, la jeunesse) qu’on ne saurait laisser au FN, et qui en tire les conséquences concrètes en terme programmatique. Le parti de tous les jours de la vie. Salaires, logement, services publics, égalité entre les territoires.

    Un socialisme auquel rien de ce qui est à gauche n’est étranger et qui sait que le rassemblement des forces de transformation sociale, si difficile soit-il, reste la condition de la victoire.

    1974-1981, 1993-1997. A chaque fois, les conditions du sursaut ont été les mêmes : l’union et l’espoir.

    Il y a dans les caprices de Marianne, d’Alfred de Musset, une phrase que je ne résiste pas au plaisir de vous citer : « Marianne, vous êtes comme une rose du Bengale. Sans épine et sans parfum ».

    Eh bien je souhaite que notre rose à nous soit d’une toute autre espèce. Que nous gardions les épines ; celles du combat contre la droite et l’extrême-droite. Que nous portions le parfum ; le parfum frais et enivrant de notre l’idéal.

    http://ambitiondegagner.fr/